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Dans un univers économique où la concurrence s’intensifie chaque jour, la précision du ciblage B2B n’a jamais été aussi critique. Les coûts de prospection flambent quand les listes de contacts manquent de pertinence, et les ROI s’effritent sans une connaissance fine de chaque secteur. Les directions marketing et commerciales exigent désormais des campagnes ultraciblées, capables de délivrer un discours adapté et de maximiser les taux de conversion. C’est dans ce contexte exigeant que le répertoire SIRENE et sa nomenclature NAF apparaissent comme des atouts essentiels pour affiner, enrichir et dynamiser vos stratégies de segmentation.
Au-delà d’une simple base de données, le fichier SIRENE de l’INSEE regroupe plus de 10 millions d’établissements français, chacun identifié par un code NAF unique. Cette classification rigoureuse constitue un socle d’informations sectorielles incontournable pour construire des segments de prospection cohérents, homogènes et opérationnels. Exploiter ces données, c’est gagner en efficacité, en vitesse de qualification et en rentabilité, tout en respectant les contraintes réglementaires et en bénéficiant d’un standard reconnu.
Cet article se propose de détailler pas à pas les méthodes et bonnes pratiques pour tirer parti des codes NAF dans votre segmentation marketing. Nous verrons comment comprendre la structure de cette nomenclature, déterminer quand et pourquoi l’utiliser, déployer une méthodologie d’enrichissement, intégrer harmonieusement ces données dans votre CRM et vos campagnes, et enfin mesurer concrètement les retombées de cette approche. Des retours d’expérience chiffrés et des conseils pratiques viendront illustrer chaque étape pour vous guider vers une segmentation plus fine et plus performante.
La prospection B2B repose avant tout sur la capacité à identifier les entreprises les plus susceptibles d’adhérer à votre offre. Cette exigence de précision découle directement de coûts de prospection élevés et de budgets marketing toujours sous pression. Chaque contact mal qualifié représente un gaspillage de ressources et un allongement des cycles de vente. À l’inverse, un ciblage pertinent accélère l’engagement, limite le taux de désabonnement ou de refus et surtout permet d’augmenter significativement le retour sur investissement des campagnes.
Par ailleurs, les directions marketing et commerciales sont aujourd’hui jugées sur leur capacité à fournir des leads qualifiés, mesurables et raccordés à des indicateurs financiers concrets. Elles doivent démontrer que chaque euro dépensé génère un pipeline tangible, avec des prévisions de chiffre d’affaires fiables. Dans ce contexte, s’appuyer sur une classification sectorielle robuste, telle que les codes NAF, constitue un levier majeur pour structurer les listes de prospects et prioriser automatiquement les efforts vers les segments à plus forte valeur ajoutée.
Le monde B2B se caractérise par des cycles de décision complexes, impliquant souvent plusieurs interlocuteurs et une analyse détaillée des processus internes. À chaque étape, une proposition commerciale mal calibrée peut faire basculer la balance en faveur d’un concurrent. C’est pourquoi les entreprises investissent massivement dans des outils de qualification et de scoring. Pourtant, sans une segmentation structurelle solide, ces outils demeurent inefficaces, car ils reposent sur des données partielles ou erronées. Les codes NAF offrent, quant à eux, une granularité suffisante pour distinguer des activités très spécifiques et adapter le discours en conséquence.
En intégrant rapidement la dimension sectorielle dès la phase de collecte de leads, les équipes marketing peuvent construire des scénarios de nurturance dédiés, mettre en avant des cas clients pertinents et anticiper les objections liées à tel ou tel segment. Cette capacité de « speak the industry language » est un atout indéniable pour gagner en crédibilité et accélérer la prise de décision du prospect.
Les directions marketing et commerciales ne demandent plus simplement des volumes de leads, mais des leads de qualité, assortis de métriques précises : taux d’ouverture et de réponse, coût par acquisition, taux de conversion par segment, et panier moyen estimé selon le secteur. Elles sont également soumises à une obligation de transparence vis-à-vis de la direction financière et du comité de direction, qui attendent des résultats tangibles et des indicateurs à jour. Dans ce contexte, l’usage des codes NAF permet de générer des rapports de performance sectoriels détaillés, facilitant l’optimisation des budgets et la justification des arbitrages entre différents segments de marché.
En outre, les équipes commerciales, souvent sous pression pour atteindre leurs quotas, ont besoin d’une segmentation claire pour organiser leur plan de rendez-vous et prioriser les actions de relance. Un fichier structuré par code NAF constitue un éventail de « mini-territoires sectoriels » où chaque commercial peut devenir un expert reconnu, renforçant ainsi la confiance des prospects et la pertinence du discours.
Le répertoire SIRENE (Système Informatique pour le Répertoire des ENtreprises et des Établissements) est animé par l’INSEE depuis les années 1970. Il référence l’ensemble des entreprises et de leurs établissements en France, qu’ils soient actifs, radiés ou en sommeil. Au-delà d’un simple annuaire, ce fichier constitue la base de la statistique publique et alimente de multiples usages administratifs et économiques, du calcul du PIB aux analyses de marché sectorielles. Les codes NAF (Nomenclature d’Activités Française) y jouent un rôle central pour définir l’activité principale exercée par chaque entité.
Chaque établissement se voit ainsi attribuer un numéro unique (le SIRET) associé à un code NAF à quatre chiffres et une lettre. Ce code reflète son positionnement sectoriel et donne accès à un niveau de détail variable, selon que l’on s’intéresse à la logique macro-économique, à la réglementation ou aux usages marketing. Le fichier SIRENE est mis à jour mensuellement, garantissant une fraîcheur et une fiabilité des données indispensables pour des campagnes de prospection performantes.
L’Institut National de la Statistique et des Études Économiques (INSEE) a pour mission de collecter, produire, analyser et diffuser des informations statistiques publiques. Le répertoire SIRENE figure parmi les piliers de cette démarche, car il couvre l’intégralité des établissements français, quel que soit leur secteur d’activité. Avec plus de 10 millions d’enregistrements, dont plusieurs centaines de milliers de créations et de radiations chaque mois, cette base offre une vision exhaustive du tissu économique français, de la TPE artisanale au grand groupe industriel. L’accessibilité de ces données via l’API Hub Entreprises simplifie leur intégration dans les systèmes d’informations des entreprises.
Le code NAF traduit la nature principale de l’activité d’un établissement, mais il sert aussi de point d’ancrage pour croiser d’autres données : effectifs, chiffre d’affaires, forme juridique ou localisation géographique. À la différence d’autres taxonomies internationales plus générales, la NAF demeure spécifiquement adaptée au contexte réglementaire et statistique français. Cette spécificité est un gage de précision pour les utilisateurs souhaitant segmenter finement leurs bases prospects en fonction de critères sectoriels reconnus par l’administration et les partenaires bancaires ou sociaux.
Notre objectif principal est de démontrer comment exploiter efficacement la nomenclature NAF pour enrichir et segmenter une base de prospects. Nous détaillerons une méthode opérationnelle, appuyée par des retours d’expérience concrets, pour passer de la théorie à la mise en œuvre. Vous découvrirez comment sélectionner les bons codes, automatiser la récupération et l’actualisation des données, construire des matrices de scoring performantes, et diffuser ces segments dans vos outils CRM et de marketing automation.
En suivant cette démarche, vous serez en mesure de cibler précisément vos actions marketing, de réduire le gaspillage de ressources, d’améliorer vos taux de conversion et de faciliter le pilotage de vos campagnes grâce à des KPI sectoriels fiables. L’ensemble de ce workflow vous aidera également à garantir votre conformité aux obligations RGPD et à vos politiques internes de gouvernance des données.
La nomenclature NAF garantit une classification homogène des activités sur le territoire national. Créée en 1973, rénovée en 2008 et régulièrement ajustée depuis, elle sert de cadre aux analyses statistiques, fiscales et sociales. Comprendre son origine, sa logique et ses niveaux de granularité est essentiel pour l’exploiter pleinement dans vos stratégies marketing. Nous verrons aussi les limites inhérentes à toute taxonomie et comment les contourner pour éviter les pièges liés à la pluriactivité et aux recouvrements d’activités.
La NAF (Nomenclature d’Activités Française) a succédé à la NAP (Nomenclature d’Activités Principales) afin de mieux rendre compte de la diversité des activités économiques et d’harmoniser la France avec la nomenclature européenne NACE. Elle se compose d’un code à quatre chiffres et d’une lettre qui réfèrent à un niveau d’activité bien précis. Licences, artisanats, services, industries, toutes les familles d’activités y sont regroupées selon une logique hiérarchique, permettant à la fois une vision macro-économique et un découpage fin pour la gestion des politiques publiques.
La mise à jour régulière de cette nomenclature prend en compte les mutations économiques, l’émergence de nouveaux secteurs (numérique, transition énergétique) et les évolutions réglementaires. Chaque révision autopsie les retours d’expérience des utilisateurs et les besoins d’adaptation des institutions pour conserver un référentiel à la fois stable et pertinent.
La structure de la NAF se décline selon quatre niveaux hiérarchiques, offrant un spectre d’analyse du très large au très précis. Les 21 sections (identifiées par une lettre) constituent les grandes familles d’activités, tandis que les 88 divisions, 272 groupes et 615 classes permettent de zoomer sur des niches d’activités spécifiques. Par exemple, le code 47.11F correspond au « commerce de détail d’habillement en magasin spécialisé », alors que 47.19C désigne le « commerce de détail de textiles en magasin spécialisé ». Cette granularité est un véritable atout pour segmenter des cibles très précises sans risquer de dilution entre activités connexes.
Parmi les points forts de la NAF, on retient son exhaustivité sur l’ensemble du territoire français et sa reconnaissance institutionnelle. Cette classification offre un référentiel commun à toutes les administrations, banques et assureurs, garantissant une homogénéité des analyses et facilitant les comparaisons sectorielles. Toutefois, elle présente également des limites : la pluriactivité d’un établissement peut impliquer plusieurs codes, et certaines activités mixtes peuvent être mal approximées par un seul code principal. Il est donc essentiel de croiser la NAF avec d’autres données (effectifs, CA, description libre) pour éviter les faux positifs et bâtir des segments réellement cohérents.
Les codes NAF ne sont pas seulement des indicateurs administratifs : ils représentent un atout stratégique pour orchestrer vos actions marketing et commerciales. En fonction du contexte et des objectifs, exploiter cette classification peut vous aider à identifier d’emblée les secteurs à haut potentiel, à affiner vos messages et à garantir une cohérence dans la qualification des fichiers. Découvrez les principaux cas d’usage et les bénéfices opérationnels de cette approche.
Intégrer la dimension sectorielle dès la constitution des listes de prospection permet de travailler sur des segments déjà qualifiés selon des critères reconnus par l’administration. Fini les fichiers informels ou bricolés : vous disposez d’une classification validée et mise à jour mensuellement. Cette précision renforce la crédibilité de vos actions et simplifie notamment les revues de conformité interne. Les anomalies, doublons ou établissements radiés sont facilement détectables et peuvent être automatiquement exclues, ce qui assure un gain de temps considérable et une meilleure fiabilité des statistiques de campagnes.
Les possibilités d’utilisation des codes NAF sont multiples. Vous pouvez lancer des campagnes thématiques ciblant l’industrie agroalimentaire, la logistique, la fintech ou encore les services à la personne, en adaptant chaque argumentaire et chaque scénario de contact aux spécificités du secteur. Un industriel du packaging n’abordera pas un responsable d’hypermarché de la même manière qu’un éditeur de logiciel s’adressera à un DSI d’une PME de services informatiques. La personnalisation de l’offre et du discours en fonction du code NAF s’avère déterminante pour améliorer les taux d’engagement et diminuer le churn des prospects générés.
L’intégration de la nomenclature NAF via l’API SIRENE offre un vaste panel d’automatisations : récupération automatique des nouveaux codes, mises à jour mensuelles, détection des établissements radiés ou changés de code. Ces fonctionnalités réduisent drastiquement les interventions manuelles et garantissent une base à jour, conforme aux obligations RGPD. De plus, la standardisation des données facilite la gestion des doublons et le rapprochement avec vos informations internes, telles que le chiffre d’affaires, l’historique d’achat ou la maturité digitale des entreprises prospectées.
Mettre en place une segmentation efficace à partir des codes NAF implique d’adopter une démarche structurée, alignée à la fois sur vos objectifs business et sur vos capacités d’enrichissement de données. Voici un protocole en quatre étapes clés, du cadrage initial à l’évaluation des performances, pour transformer votre base prospects en un véritable moteur de croissance.
Avant toute collecte ou automatisation, il est indispensable de préciser les objectifs marketing et commerciaux. Quel est le panier moyen cible selon votre segment ? Quel taux de churn êtes-vous prêt à accepter ? Quels indicateurs de valeur client déterminent la qualité d’un lead pour vos équipes ? À partir de ces métriques, construisez une shortlist initiale de codes NAF à prioriser. Par exemple, pour une solution de gestion de la paie, vous pourriez cibler en priorité les établissements classés 78.10Z (« Activités liées à l’emploi ») mais aussi explorer des niches comme 82.19Z (« Photocopie, préparation de documents et autres activités spécialisées de soutien de bureau ») pour élargir le périmètre.
L’étape d’enrichissement passe par les requêtes à l’API SIRENE, qui propose plusieurs endpoints pertinents pour vos besoins. Vous pouvez interroger les établissements selon :
Ensuite, recoupez ces informations avec vos fichiers internes (CRM, ERP) pour filtrer les prospects déjà clients, ceux en phase de nurturing ou ceux à risque de churn. L’ajout de critères complémentaires, comme l’historique de commandes ou le score d’engagement digital (visites de pages web, téléchargements de livres blancs), apporte une dimension comportementale essentielle à votre segmentation.
Une fois les données centralisées, il convient de bâtir une matrice de scoring qui attribue un poids à chaque critère : code NAF, volumétrie, maturité digitale, ancienneté, etc. Chaque prospect se voit ainsi affecter un score global qui permet de le classer automatiquement en tiers 1, 2 ou 3 selon son potentiel. Cette classification dynamique alimente directement vos workflows CRM, déclenche des alertes priorisées et guide les attributions de leads aux commerciaux en cohérence avec leur expertise sectorielle.
Comme toute stratégie data-driven, l’affinement de la segmentation par code NAF nécessite des tests A/B réguliers. Déployez des campagnes distinctes sur deux panels comparables, l’un tiré d’une segmentation traditionnelle, l’autre optimisé par NAF, et suivez les KPI : taux d’ouverture, taux de réponse, taux de conversion et coût d’acquisition par segment. Analysez les écarts, détectez les codes à plus fort ROI, ajustez les pondérations de votre matrice et intégrez ces retours pour améliorer continuellement votre segmentation.
La réussite d’une segmentation repose sur son intégration fluide dans vos outils et vos routines. Nous aborderons ici les bonnes pratiques pour synchroniser vos données NAF avec votre CRM, structurer des campagnes sectorielles et garantir la gouvernance de vos informations dans le respect des régulations en vigueur.
L’interfaçage entre l’API SIRENE et votre système de gestion des relations clients doit être entièrement automatisé. Configurez des workflows d’import/export qui enrichissent automatiquement chaque nouveau lead avec son code NAF, sa taille et son ancienneté. Des alertes peuvent être générées lorsqu’un établissement se radie ou change de code, afin de maintenir la qualité de la base. Cette synchronisation en temps réel évite les doublons, réduit les erreurs manuelles et assure une vision unique et actualisée de chaque prospect.
Pour chaque code NAF ciblé, élaborez des templates d’e-mails et des argumentaires spécifiques. Les messages doivent mentionner des références sectorielles pertinentes : chiffres clés, études de cas, tendances métier. Combinez l’emailing avec des approches multicanales (phoning, LinkedIn Ads, webinaires dédiés) afin de maximiser la visibilité et l’engagement. La personnalisation à l’échelle, rendue possible grâce à l’automatisation des balises (prospect.nom, prospection.codeNAF, etc.), crée un sentiment de proximité et augmente significativement les taux de réponse.
Respecter les exigences RGPD implique de documenter vos traitements de données, de limiter les durées de conservation et de garantir les droits d’accès et de rectification. Conservez un historique des mises à jour SIRENE, archivez les versions précédentes de vos segments et prévoyez des workflows de purge pour les établissements inactifs ou radiés. La traçabilité de ces opérations est cruciale pour répondre à toute demande de la CNIL et pour démontrer votre engagement en matière de protection des données personnelles.
La puissance des codes NAF est indéniable, mais leur utilisation optimale repose sur une connaissance approfondie de leurs forces et faiblesses. Nous passerons en revue les principaux pièges à éviter, les mesures à prendre pour garantir la fiabilité des données et les évolutions possibles pour enrichir encore davantage votre segmentation.
Les mises à jour mensuelles du répertoire SIRENE assurent une fraîcheur appréciable, mais il convient de prendre en compte les délais de saisie et de publication. Certains établissements peuvent changer d’activité sans que cela soit immédiatement reflété dans la nomenclature. Lors des rapprochements, vérifiez systématiquement les établissements secondaires et analysez la fiche d’activité libre pour détecter d’éventuelles activités annexes non couvertes par le code principal.
Ne vous fiez pas uniquement au code NAF principal pour qualifier un établissement multi-activités : certains peuvent exercer plusieurs métiers distincts et revêtir des réalités opérationnelles différentes. De même, la sur-segmentation – c’est-à-dire la création de trop petits segments – peut nuire à la performance des campagnes en réduisant trop fortement la taille des populations ciblées. Trouvez le bon équilibre entre granularité et volumétrie pour conserver la pertinence statistique et la rentabilité de vos actions.
Pour aller plus loin, combinez la NAF avec d’autres sources de données : informations INPI sur les brevets, bilans financiers disponibles sur Infogreffe, données comportementales issues de votre site web ou de vos réseaux sociaux. Envisagez également la cartographie dynamique des implantations géographiques et sectorielles pour visualiser en temps réel la densité de vos cibles. Enfin, participez aux initiatives open data et aux communautés d’enrichissement participatif pour connecter vos jeux de données et bénéficier d’informations toujours plus complètes et à jour.
Rien de tel que des cas concrets pour illustrer l’efficacité d’une segmentation affinée par codes NAF. Découvrez deux exemples d’entreprises ayant mis en place cette approche avec succès, ainsi que des témoignages d’experts pour vous inspirer dans la construction de vos propres campagnes.
Un organisateur de salons professionnels a ciblé les codes NAF liés à l’événementiel (82.30Z), à la location de biens mobiliers (77.39Z) et aux prestations de services marketing (73.11Z). En construisant des templates d’e-mails spécifiques et en lançant une campagne multicanal, l’entreprise a obtenu un gain de 30 % de taux de réponse comparé à sa segmentation précédente basée sur des listes ad hoc. Les retours qualitatifs ont également été supérieurs, avec des leads prêts à planifier leur participation dès le premier échange, grâce aux références sectorielles personnalisées.
Une ESN souhaitait réduire son coût d’acquisition client dans le segment des PME/PMI. En combinant le code NAF 62.02A (« Conseil en systèmes et logiciels informatiques ») avec des critères d’ancienneté et d’effectif, elle a mis en place un scoring automatique dans son CRM. Les leads classés tiers 1 ont fait l’objet d’appels prioritaires, tandis que les leads tiers 2 recevaient un nurturing intensif. Résultat : 20 % de réduction du coût d’acquisition et un taux de conversion supérieur de 15 % sur les cibles les plus matures.
Plusieurs responsables marketing et directeurs commerciaux soulignent l’importance de la dimension sectorielle pour sortir du « spam » B2B. Selon l’un d’eux, « intégrer les codes NAF a permis de structurer nos segments en cohérence avec notre expertise, et de raccourcir de trois semaines le cycle de qualification des prospects ». Un autre directeur commercial insiste sur la valeur ajoutée de la personnalisation sectorielle pour établir la confiance dès le premier contact, ce qui a contribué à augmenter les taux de « réunion qualifiée » de 25 %.
Pour passer de la théorie à l’action, commencez par valider en comité opérationnel vos objectifs de segmentation : définissez les codes NAF prioritaires, les critères d’enrichissement indispensables, ainsi que les KPIs clés à suivre (taux d’ouverture, coût par lead, potentiel de CA par segment). Mettez en place un pilote restreint sur un échantillon représentatif et mesurez les gains avant de déployer à grande échelle. Planifiez des revues trimestrielles pour ajuster les pondérations de votre scoring sectoriel et enrichir vos segments avec des données complémentaires (financières, comportementales, géographiques).
À moyen terme, envisagez d’automatiser davantage votre processus en connectant votre CMS, votre plateforme de marketing automation et votre CRM à l’API Hub Entreprises. Renforcez votre gouvernance des données avec un registre de traitements et des workflows de purge automatisés. Enfin, explorez l’intégration de technologies de machine learning pour anticiper l’évolution de l’activité des établissements et optimiser vos scénarios de relance en fonction du cycle de maturation sectoriel.
En adoptant cette démarche progressive et structurée, la segmentation par codes NAF ne sera plus un simple exercice de classification, mais un véritable levier de performance capable de propulser vos campagnes B2B vers de nouveaux sommets d’efficacité.